**************** API - ludovic burel ***************** NO EVENT #2 ///----------------------------------------------------------- SPECIAL -> MERCHANDIZING 1. manufrance.com 2. Rotaprint ///----------------------------------------------------------- 1. T h e c i t y o f m a n u f r a n c e . c o m A city rich in skills inherited from its industrial past, Saint-Etienne ranks today as the second largest urban conglomeration in the Rhône-Alpes region. With its ambition to conduct extensive economic projects. B i r t h p l a c e o f t h e i n d u s t r i al e r a Saint-Etienne started booming right back in the 16th century, becoming prosperous through the manufacture of furnishing trimmings and weapons. Then, in the 19th century, the city really began to build its industrial reputation, largely through coal-mining, and the industrial revolution turned Saint-Etienne into one of France's leading cities. The famous "Ecole des Mines" (national school of mine engineering) was founded there in 1816, and it is no coincidence that France's first railway line had a terminus in Saint-Etienne in 1827. In the mid 19th century, the city prudently began to diversify its activities and develop new industries. It was then that the mass-distribution specialist Perrachon, today known as "CASINO," was founded, as well as the famous "Manufrance" company selling arms and cycles. Coal-mining was at its peak. With the 20th century emerged new economic models: the leisure industry was born, and .Saint-Etienne built its theatre, stadium and museums. Building on its past heritage, the Saint-Etienne of the year 2000 is developing by adjusting to the new demands of the present. A s u c c e s s f u l c o n v e r s i o n Former capital of the arms, fashion accessory and cycle industries, Saint-Etienne has rapidly built up a reputation for its expertise in sub-contracting and mechanics. Today, close to 400 small and medium-size businesses, grouped in industrial "poles" (including industrial automation, medical technologies and optical engineering) make up the city's economic fabric and provide its driving force. With top-class higher education institutions (Ecole des Mines, and colleges for fine arts and architecture), the city is also home to 700 researchers and is a major venue for scientific conventions. T h e c i t y o f a r t a n d c u l t u r e Known in the past for the expertise of its craftsmen, Saint-Etienne is now a lively artistic centre. A large number of shows are held every season at the Comédie Jean Dasté and the Esplanade Opera House. The Modern Art Museum houses the second largest public collection of French contemporary art, after Paris. The Museum of Art and Industry is about to receive a unique collection of weapons, while the Coal-mining Museum and the Planetarium, among others, constitute cultural landmarks in a city that also welcomes nearly 400 authors every year at the Book Fair. A n exceptional e n v i r o n m e n t to l i v e i n But Saint-Etienne is also known for its natural environment, and has received much acclaim for its quality of life. With 60,000 hectares of protected green areas, the region offers a wide range of outdoor activities for nature buffs. From the very outset, Saint-Etienne grasped the importance of hosting the Football World Cup in 1998, and was quick to involve its whole population, making the success of the event a goal for everyone. I m a g e - b u i l d i n g ... Looking beyond its regional borders, Saint-Etienne has also embarked on a billboard campaign in six French cities, with a view to enhancing its image and restoring its reputation as a city of grandeur and excellence. M o r e i n f o r m a t i o n : http://campus.ensba.fr/infozone/manufrance/index.htm ///----------------------------------------------------------- 2 . R o t a p r i n t « Dans quelles conditions, dans une société qui proclame les idéaux de liberté etd'égalité, la domination des uns sur les autres se reproduit-elle sans cesse à nouveau ?» * L'intérêt nominaliste porté au terme de « reproduction », provient du fait qu'il aligne à lui seul les trois domaines du vivant, du travail et du langage, conçus comme disjoints dans la conception moderne de l'économie politique. Penser leur co-affluence dans la société bio-politique actuelle entraînerait pourtant à coup sûr de nouvelles transformations dans l'organisation du pouvoir productif et, en conséquence, dans l'organisation du pouvoir politique. Mon entreprise consiste donc à montrer comment en officiant dans le strict champ épistémologique, le terme unique de « reproduction », nous amène à des considérations immédiatement ontologique et communautaire. Montrant donc en cela, que la création de savoir influe directement sur « la reproduction des conditions de production », en innervant substantiellement les ensembles démographiques actifs, à travers l'éducation bien sûr, mais aussi l'assistance, la santé, les transports... "Ce que veulent les institutions, c'est que nous les approvisionnons, que nous renouvelions leurs stocks, que nous les maintenions en vie par nos innovations"**. C'est en ce sens, que le travail intellectuel immatériel produit directement et indirectement de la richesse en assurant la pérennité de la réalité économique productive. Les photos d'imprimantes offset présentées sur ce site constituent des objets théoriques, hypothétiques au sens fort. Ils figurent des intuitions premières qui, étant donné la forte extension sémantique d'un mot comme reproduction, a drainé derrière lui un ensemble de détermination (politiques incluses...). En un sens, la fiction théoriciste s'est alignée sur la plastique, en un tour proche de ce que mentionne L.W.*** à propos de la notation. (« Dans nos notations, il y a bien quelque chose d'arbitraire ; mais ce qui n'est pas arbitraire, c'est que, lorsque quelque chose a été arbitrairement déterminé, alors quelque chose d'autre doit avoir lieu. (Ceci résulte de l'essence de la notation.)) Plus précisément, les objets reproduits ici affichent haut et fort leur vérité authentiquement inactuelle, apagogique, en démontrant leur appartenance au monde caduque de la production industrielle moderne, où les machines -ces mastodontes du secteur et de l'ère secondaire- incarnaient le capital fixe auquel étaient assujettis les couches salariées de la société ; avant qu'elles n'intériorisent l'outil de production, à l'époque postmoderne qui est la nôtre, sous la forme du cerveau-machine (dont le W3 est encore la meilleure représentation, mais c'est là un autre débat). (« Le travail, aujourd'hui, n'a plus besoin d'instrument de travail qui soit mis à sa disposition par le capital. Le capital fixe le plus important, celui qui détermine les différentiels de productivité, désormais se trouve dans le cerveau des gens qui travaillent : c'est la machine outil que chacun de nous porte en lui. » ****) L ' a n g e d u p l i c a t e u r D'un point de vue esthétique, est-ce tout à fait hasardeux si la première commande de P.L.***** se rapportait au duplicateur Gestener; ce dernier devant inaugurer la première ère du design industriel... Ne faut-il pas plutôt y voir la célébration de la magnificence de l'outil, son éclat et sa générosité; afin de le parer dans sa course à la mondialisation -en sanctifiant son impérialisme conquérant par son aspect glamour !-. (Il est parlant de voir comment l'auteur se dédouane de toutes vélléités de reproduction : "C'était une machine de bonne construction qui reproduisait honnêtement tout ce qu'on pouvait avoir le désir de reproduire (désir que, personnellement, je n'ai jamais éprouvé)). M o n e y - m a k i n g m a c h i n e Économiquement parlant, ce qui est vrai de la machine offset ne pourrait être dit d'un moulin un café, ni même d'une grue... En affichant directement, comme un argument actif de vente, sa capacité de rendement -autant de feuilles à l'heure-, il donne l'impression de permettre un calcul quasi instané des taux d'actualisation (permettant la comparaison d'un revenu futur et d'un revenu actuel). Cette aptitude fait d'elle une véritable money-making machine, selon qu'elle réduit ou élargit la pro£itability... C'est pour ces raisons, que le domaine de la reprographie incarne, plus qu'aucun autre, cette ère industrielle où, pour atteindre une productivité toujours accrue, il convenait, suivant la conception fordiste, de comprimer les coûts de production et les dépenses assurant, au strict nécessaire, la reproduction des ensembles démographiques actifs. Ce qu'il convient de faire valoir aujourd'hui, c'est au contraire, « qu'un salaire garanti est la condition de reproduction d'une société dans laquelle les hommes, à travers leur liberté, deviennent productifs... » **** * Louis Althusser in Sur la reproduction ** Bertolt Brecht in Sur la radio *** Ludwig Wittgenstein in Tractatus logico-philosophicus **** Toni Negri in Exil ***** Pierre Loewy in La laideur se vend mal http://www.491.org/projets/api/offset ///----------------------------------------------------------- ---> diffused by API ---> Application ---> Programming ---> Interface ---> api@cnap-villa-arson.fr ******************************************************************************** ROLUX h0444wol@rz.hu-berlin.de http://www2.hu-berlin.de/~h0444wol/rolux/